Continuons la série de portraits de Chief Happiness Officer. Aux derniers épisodes, j’ai échangé avec :
- Griet Deca, Chief Happiness Officer de Tryangle Bvda, avec qui nous avons échangé du stress au travail et de la mission réellement utile du CHO. L’article ici.
- Julie Clément, fondatrice de Makiba : autour de la culture d’entreprise et du rôle stratégique du CHO. L’article ici.
- Valérie Bacon, Chief Happiness Officer externalisée et directrice associée de Fabbest. L’article ici.
- Thu-Thuy Trinh, Chief Happiness Officer d’inspearit. L’article ici.
- Aurélie Bargy, Happiness Manager pour OLBEE (Osez le Bonheur en Entreprise). L’article ici.
Récit dans cet article de mon échange avec Delphine Coffart, facilitatrice happycultrice et Chief Happiness Officer tous les lundis chez T&B Verger.
💛 3 apprentissages de nos échanges
1. Le.la Chief Happiness Officer doit d’abord s’intéresser à la culture, l’organisation d’une équipe avant de mettre en place des mesures :
- Est-ce que chacun est à sa juste place (un collaborateur qui n’est pas performant dans son poste est souvent quelqu’un qui n’a pas le rôle le plus en adéquation avec ses motivations et compétences)
- Est-ce que le contrôle qualité, la vérification des informations est faite par quelqu’un différent de celui.celle qui exécute la tâche et sans relation hiérarchique avec lui.elle ?
- Est-ce que ceux et celles qui ont des responsabilités ont les moyens à la hauteur de ces responsabilités ?
2. Le bonheur au travail pour les petites entreprises c’est possible et pertinent.
L’équipe avec laquelle Delphine travaille est une équipe de 20 personnes, avec des métiers différents (production, commercial, logistique). Son travail de Chief Happiness Officer permet de :
- Faciliter la démarche de sens globale de l’entreprise ;
- Faciliter l’adéquation individuelle entre compétences / envies / rôle au travail ;
- Créer du lien ;
- Former les managers ;
- Faciliter la démarche de qualité de vie au travail (réduction du stress notamment).
3. Un chief happiness officer doit s’adapter et être agile
Il n’est pas question de copier-coller des modes d’organisation vus à d’autres endroits / des recettes faciles. En effet, chaque entreprise (voire chaque unité de travail dans une entreprise) a sa propre sa culture, son terreau et donc on doit y mettre en place des mesures qui y sont adaptées.
En vidéo, découvrez T&B Verger, l’entreprise avec laquelle collabore Delphine.
💡 2 idées à mettre en place
- Commencer les lundis par des brise-glace (et pourquoi pas par l’Antisava).
- Créer une boite à outils pour mon équipe autour des différentes problématiques que l’on peut rencontrer (comment gérer un conflit, comment exprimer une difficulté…)
🚀3 prochaines étapes pour poursuivre ces échanges
- Approfondir la sémantique derrière les termes qualité de vie, bien-être et bonheur : trois termes différents mais qui sont parfois mis dans le même sac
- Des lectures à mener
- Explorer les formations faites par l’institut du neurocognitivisme français.
Merci infiniment Delphine pour ton partage et hâte de te retrouver à Lille !