“Avez-vous le courage de donner le jour aux trésors qui sont cachés en vous ?”
Elizabeth Gilbert
Je vous propose ici le résumé d’un ouvrage d’Elizabeth Gilbert, auteur américaine à succès : “Comme par magie : vivre sa créativité sans la craindre.” Cet ouvrage reprend des thèmes qui me sont très chers : créativité, audace, peur et création.
Notice d’utilisation : le résumé ne reprend pas la structure du livre, donc si vous souhaitez le lire vous retrouverez ma synthèse à différents endroits. J’ai indiqué par une icône 📌des questions à se poser tout au long de cette lecture, dans l’idée de faciliter votre réflexion.
Pour ceux qui veulent aller vite, rendez-vous au résumé du résumé en bas de page.
Sur ce, belle lecture 🙂
Postulat : Nous sommes tous créatifs
Bonne nouvelle pour commencer cet article : nous sommes tous créatifs. La créativité est inhérente à l’espèce humaine ; nous sommes une espèce qui invente, qui construit, qui fait, imagine, conceptualise, explore…
Selon Elizabeth Gilbert, la créativité n’est en effet pas seulement dédiée à ceux qui font de la création artistique leur métier. La créativité va bien au delà de cela : c’est créer ce qui attend au fond de nous d’être créé et vivre la magie qui s’opère à travers cette création.
La nature de la créativité
1. Les idées vont et viennent
Selon Elizabeth Gilbert, les idées “sont une forme de vie désincarnée, composée d’énergie”. Les idées collaborent avec des hommes et des femmes pour prendre vie. Quand les idées souhaitent collaborer avec nous, cela donne les inspirations subites que nous connaissons, ces éclairs de génie.
Il arrive parfois également qu’une idée s’arrête dans notre tête, mais que pour X ou Y raison, nous n’y accordons pas le temps / l’énergie nécessaires pour lui donner vie. Elle s’en va alors et va proposer une collaboration à quelqu’un d’autre.
📌 Quels sont les signes avant-coureurs qui vous préviennent qu’une nouvelle idée souhaite collaborer avec vous ?
2. Ayons du génie, ne nous prenons par pour des génies
Dans ce paragraphe, Elizabeth revient sur l’origine du mot “génie”, utilisé par les romains comme un être extérieur à l’humain. Quand nous étions heureux, c’est que nous avions autour de nous la protection d’un bon génie. C’est à l’époque de la Renaissance que l’on a commencer à attribuer l’épithète de Génie à des personnes. Mozart par exemple n’avait pas de génie. Il était un Génie.
L’idée de l’auteur est de revenir à une différenciation entre le génie et l’être humain. En effet, ne pas nous considérer comme des génies nous permet de redescendre de notre perchoir et de ne pas nous fustiger quand nous n’arrivons pas à travailler. Il s’agit donc d’éviter les réflexions du type “mais pourtant, je suis sensé être un génie, je n’y arrive pas, est-ce donc que je ne suis plus un génie ?”
📌 Qu’est-ce qui vous donne du génie ? Quels sont les moments où votre génie s’en va ? Comment “re-créer” du génie à ces moments-là ? Que pouvez-vous faire pour séduire votre créativité ?
3. Faisons de la création un acte joyeux. Stop à la torture.
Nous avons tous en tête ce modèle de l’artiste torturé. L’artiste qui ne vit que pour son art et qui choisit de se donner corps et âme, quitte à se vider de toute son énergie vitale. Pour l’artiste torturé, ses oeuvres sont ses enfants, et toute modification potentielle revient à un meurtre. Un paradoxe car modifier, mettre à jour, raturer, faire des brouillons… est inhérent au travail créatif.
Elizabeth Gilbert propose une deuxième voie : une collaboration joyeuse avec l’inspiration. De ne pas être “esclave”, mais “partenaire” de votre inspiration.
Il s’agit de sortir du mode “martyr” pour rentrer dans le mode “roublard“. Le roublard “a confiance en sa ruse, sa légitimité, sa capacité à retomber sur ses pieds, dans n’importe quelle situation”. Pour le roublard, la créativité est un jeu.
De la même manière, Elizabeth enjoint à avoir un discours positif, laudatif de la création. Eh oui, se plaindre du travail difficile ne donnera envie à personne de créer : elle vous sabotera, elle fera fuir vos amis lassé de vos plaintes et fera fuir votre créativité.
Essayez de dire ceci : “J’apprécie ma créativité.” Et quand vous le direz, veillez à vraiment le penser (…) Soyez le fou qui ose prendre du plaisir (…)
Elizabeth Gilbert
📌 Quel chemin créatif avez-vous tendance à emprunter ? Comment faire de votre chemin créatif un jeu ? Quel discours avez-vous envie d’avoir à propos de votre travail de création ?
4. Séduisons notre créativité
Astuce de roublard, l’auteur nous enjoint de séduire notre créativité. Comme la créativité est volatile, il nous appartient de la séduire, de l’attirer à nous. Elizabeth Gilbert raconte son exemple où, quand elle se sent embourbée dans sa créativité, elle se met en branle-bas-de-combat. Elle se douche, parfume, met du maquillage, une bougie…. Ainsi, elle créé des conditions favorables pour se sentir bien et pour faire venir la créativité à elle.
Cessez de traiter votre créativité comme si vous étiez un vieux couple las et malheureux (…) et commencez à poser sur elle le regard neuf d’un amant passionné. Même si vous n’avez qu’un quart d’heure par jour en tête à tête dans un escalier avec votre créativité, profitez-en.
Elizabeth Gilbert
📌 Que pouvez-vous faire pour séduire votre créativité ?
Se mettre en action
5. Faisons de la peur un passager
Astuce que j’ai beaucoup utilisé depuis que je l’ai lue : la métaphore de la voiture. Nous sommes tous les conducteurs de notre vie, la créativité en passager à notre droite. Il s’agit d’inviter également notre peur à prendre part à ce voyage (car sinon elle risque d’y arriver tout de même, mais sans qu’on s’y attende), avec une place particulière. La peur vient en tant que passagère.
Peur, “Mets-toi à ton aise, mais n’oublie pas ceci : Créativité et moi serons les seules à prendre les décisions en route (…) je te respecte et je ne t’exclurai jamais de la famille, mais malgré tout, tes suggestions ne seront jamais suivies”.
Elizabeth Gilbert
6. Soyons prêts à manger “notre tartine de merde”
Pour ramener du pragmatisme dans le chemin créatif, Elizabeth Gilbert nous rappelle tout de même que créer nécessite beaucoup de travail.
Nous ainsi aurons des moments de grâce, des moments de “flow“. Et nous aurons également des pannes d’inspiration, des moments où nous nous mettrons devant la feuille et aurons le syndrome de la feuille blanche.
Il nous faut donc être prêt à “manger notre parfum préféré de tartine de merde“. Avec tout métier, toute passion vont des inconvénients, des emmerdes. Emprunter un chemin créatif, une tâche créative, doit vouloir dire que l’on est prêt à manger la tartine de merde qui va avec.
📌 Quel est “votre parfum préféré de tartine de merde ?” Qu’êtes-vous prêts à accepter pour vivre l’aventure de la créativité ?
7. Cultivons notre culot
Dans cette partie, Elizabeth Gilbert nous appelle à écouter la petite voix en nous qui nous soutient dans la mise en action. Celle qui affirme notre talent et notre capacité.
📌 Comment pouvez-vous vous soutenir ? Comment pouvez-vous développer votre propre audace et votre culot ?
“Faites savoir que vous êtes là. Bon sang, faites-le vous savoir – car cette déclaration d’intention est tout autant une annonce à vous-même qu’à l’univers ou à n’importe qui”
Elizabeth Gilbert
8. Créons, créons, créons. Le mieux est l’ennemi du bien
Pour créer, il vaut mieux prêter attention à nos tendances perfectionnistes, qui peuvent vite ruiner nos efforts de passage à l’action. Lancez-vous, faites, cela sera toujours plus que ceux qui n’avancent pas et sont paralysés par la peur de l’échec.
📌 Que pouvez-vous commencer à la fin de cet article ? Même si cela ne vous prend que 5 minutes ?
En résumé :
- Les idées vont et viennent
- Ayons du génie, ne nous prenons pas pour des génies
- Faisons de la création un acte joyeux. Stop à la torture.
- Séduisons notre créativité
- Faisons de la peur un passager
- Soyons prêts à manger “notre tartine de merde”
- Cultivons notre culot
- Créons, créons, créons. Le mieux est l’ennemi du bien.
A vous de jouer maintenant, créez, inventez, mettez-vous en action et vivez la grande magie de la créativité !
Pour suivre les aventures d’Elizabeth Gilbert, je vous recommande de la suivre sur Facebook et Instagram, où elle partage sa vie et sa passion avec beaucoup d’authenticité. Et pour commander comme par magie, c’est par ici.
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