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Faciliter avec authenticité – soyons multiples

Je suis multiple. Tu es multiple. Nous sommes multiples.

Ne pas réduire notre identité au travail comme une clé pour se libérer du culte de la productivité, et une clé pour sortir des conflits.
Je lis deux livres absolument passionnants en ce moment
📗 “Overbookés, comment se libérer du culte de la productivité”, de Rahaf Harfoush
📗 “High conflict” d’Amanda Ripley
Et j’ai vu cette recommandation apparaître dans ces deux livres.

🎭 Arrêter de confondre une seule identité avec la totalité d’une personne 🎭

Dans le cas du premier livre, arrêter de s’identifier uniquement à son travail.
Et dans le deuxième, aider les membres d’un conflit à se souvenir d’autres identités, voire a en construire. Par exemple, aider des ex-combattants à se créer une famille, pour les aider a transitionner d’une vie uniquement vouée au combat.

Cela me rappelle a quel point dans des séminaires d’équipe, des moments en groupe, cela est puissant. Quand deux collègues en bisbille se rendent compte qu’ils sont tous les deux fans de tennis, cela crée une brèche dans le conflit et leur permet de se percevoir autrement.
Quand une personne que nous percevons comme timide se révèle un talent en improvisation, on peut l’aider à faire levier de cette compétence dans son poste.

Je ne dis pas qu’il faut tout raconter a tout le monde. Nous avons le droit de garder certaines identités pour nous, et de ne pas chercher à faire du voyeurisme de l’identité des autres. De forcer la divulgation.

C’est une invitation à ouvrir le champ des possibles et créer des ponts.
Se souvenir que nous sommes multiples, pour sortir de la norme, de l’anormal, et cultiver notre pleine humanité.

En ce moment je prends tellement plaisir à réconcilier différentes identités : l’énergique qui a la pêche, la facilitatrice qui aime lire et chercher des solutions, la facilitatrice qui aime mettre en lien, la calme qui veut se poser, la volleyeuse qui adore jouer à la balle, la femme qui aime passer du temps avec son super Nicolas et encore d’autres…
Et que c’est bon de me souvenir que je suis tout ça a la fois.