“La carte n’est pas le monde” m’a un jour dit Joy Richez. Autrement dit, la manière de voir le monde de chacun est unique : nous avons tous nos prismes, nos biais d’interprétation. Nous voyons tous la vie, les interactions, les faits sous un angle différent.
Cela créé des biais à notre communication inter-personnelle ; des failles dans lesquelles des incompréhensions, des jeux d’égo peuvent se glisser.
Entre ce que je veux dire, ce que je dis réellement, ce que je pense dire, ce que l’autre voit, ce qu’il entend, ce qu’il perçoit, ce qu’il retient… que de biais d’interprétations différents.
Depuis 2 ans, je collabore avec une organisation incroyable. Notre relation est fluide, agréable et j’apprends énormément à leur contact. Pourtant, au démarrage, je ne comprenais pas toujours leurs besoins, on faisait beaucoup d’allers-retours entre les propositions pour aller au cœur du sujet. Et puis, nous avons commencé à développer un langage commun, développer une carte commune du monde.
Cela m’a demandé de mettre des mots sur mes incompréhensions, communiquer plus, reformuler pour m’assurer d’avoir bien compris, actes qui généraient parfois de l’inconfort chez moi.
Développer une carte commune demande du courage.
✅Le courage de dépasser sa peur d’avoir l’air “bête” en demandant de reformuler une question.
✅Le courage d’oser revenir sur un point qui semblait être validé.
✅Le courage de sortir de son propre langage pour explorer un autre langage inconnu, peut être déroutant.
✅Le courage d’avoir envie de faire un effort.
✅Le courage de prendre une pause de son propre raisonnement pour écouter le rythme de l’autre.
Nous avons tous besoin les uns des autres, que ce soit pour jouer, vivre, travailler, manger.
🌟Alors osons, osons le courage de nous comprendre réellement.🌟
Cette année, je m’engage à progresser dans cette voie, ce chemin passionnant.
A m’ouvrir aux possibilités de dialogue avec l’autre.
Préférer être en paix plutôt que d’avoir raison.
Et sur ce je vais relire le superbe livre de Thich Nat Hanh “l’art de communiquer en pleine conscience”.